Mars 2021 : L’eau et l’environnement

lundi 1 mars 2021

Jacques PETIT

A ce jour, j’ai vu tous les comités des clubs Rotary et Rotaract du District 1650. J’avais imaginé rencontrer dans un deuxième temps l’ensemble des clubs mais l’année avance et je me désole d’en être encore empêché. Les conditions sanitaires, la crise, les limitations… j’enrage !  J’ai vu beaucoup de Rotariens qui étaient frustrés aussi de ne pas pouvoir faire leurs actions habituelles.

Cependant, toutes ces limitations nous ont offert des opportunités. Nous étions empêchés d’agir mais nous avons pu réagir. Au niveau du District, nous sommes réellement entrés dans une ère numérique : toutes nos réunions se sont faites à distances. Nous avons commencé en visioconférences simples, puis webinaires pour l’université et pour la diffusion de conférences intéressantes à l’ensemble des Rotariens. Lors de notre dernier comité, nous avons même pu organiser des sous-groupes virtuels de discussion. La situation nous a obligés à nous adapter au niveau du district. J’ai pu constater que certains clubs ont su s’adapter rapidement ; pour d’autres il y a encore des solutions à trouver, nous les aiderons.

Finalement, la crise sanitaire mais également économique, sociale et environnementale nous offre une autre magnifique opportunité : celle de prendre véritablement conscience de problèmes fondamentaux, irrémédiablement liés et que nous avons trop longtemps niés. Brutalement l’ampleur de la crise et la mobilisation des jeunes nous font changer notre relation à la Terre. Nous prenons conscience que ses ressources sont limitées. L’eau, l’énergie et peut-être un jour la terre agricole, l’alimentation vont devoir être partagés. Le changement climatique devient perceptible : canicules, ouragans, inondations...

Comme dans les crises personnelles, reconnaitre l’existence d’une crise majeure n’est que la première étape. La deuxième est d’accepter d’agir sans accuser les autres, sans céder à la fatalité ni au pessimisme, et cela bien que  la tâche paraisse immense et tellement complexe.

Même si cette prise de conscience doit être individuelle, il faut que les forces s’unissent. Seules les nations, les organisations internationales peuvent espérer infléchir ce futur inquiétant.

Le Rotary International a la taille, la puissance d’organisation et l’éthique qui lui permettent d’agir. Il a su dépasser les clivages. Il a toujours soutenu les principes de justice envers l’humanité, en participant aux instances intergouvernementales comme l’ONU, mais également par les actions de sa Fondation.

Le Rotary à travers ses 6 premiers axes d’actions s’est toujours préoccupé du monde dans son ensemble. Mais dans le contexte actuel, il est fondamental que le RI ait choisi l’environnent comme le 7ème axe d’action en 2020, posant dans les textes ce que Barry Rassin avait affirmé :« l’environnement contribue à notre mission ultime… la paix ».

Nous devons promouvoir ce nouvel axe, très lié à celui de l’eau, et tellement en phase avec notre époque.

Le Rotary est ainsi en accord avec les préoccupations des habitants de notre planète Terre, notamment les jeunes, et pourra continuer à avoir des actions phare qui changent durablement le monde.