Avril 2020 : Santé des mères et des enfants

mercredi 1 avril 2020

Marie-Renée Kervella

Chères amies, chers amis,

En ce début de printemps 2020 notre attention se focalise sur cette vague de Covid-19 qui nous atteint depuis quelques semaines et remet en cause nos comportements et nos certitudes.

Nos valeurs, elles, doivent rester intactes. Nos préoccupations immédiates et futures, liées à l’épidémie et aux conséquences qu’elle ne manquera pas d’induire, ne doivent pas occulter des réalités plus inquiétantes encore.

On estime chaque année qu’au moins 5,9 millions d'enfants de moins de 5 ans meurent de malnutrition, de manque de soins et de problèmes sanitaires.

Près de 2,3 millions d’enfants de moins de 15 ans sont séropositifs.

La malaria fait plus d’un million de victimes par an… pour la plupart des enfants.

Plus d’un demi-million de femmes meurent chaque année de complications liées à leur grossesse ou pendant leur accouchement.

Près de 852 millions de personnes sont victimes de malnutrition.

Plus de 25 000 personnes, dont des enfants, meurent de faim chaque jour.

Certes, nous le savons, le Rotary  propose déjà, pour limiter la mortalité maternelle et infantile, des formations, des kits d’accouchement et des dispensaires mobiles. Les femmes sont désormais éduquées à la prévention de la transmission du VIH à leur bébé, à l’allaitement au sein et à la protection contre les maladies. Les jeunes enfants sont vaccinés, des antibiotiques sont fournis, l’accès aux soins de base est amélioré et la formation de professionnels de santé financée.

Mais les pays en voie de développement vont devoir faire face, eux aussi, à la propagation du coronavirus alors que leurs systèmes de santé sont déjà fragiles et leurs infrastructures sanitaires saturées par d’autres épidémies, paludisme, choléra, fièvre jaune, virus Ebola, Sida. En Afrique, on meurt, encore aujourd’hui, régulièrement de la rougeole … comment alors gérer, en plus, l’épidémie qui menace! 

 La solidarité rotarienne au-delà des frontières est, aujourd’hui, plus impérative que jamais et ce, même si en ce moment, la tendance naturelle est, logiquement, au repli sur nos propres craintes et nos propres difficultés.

Gardons à l’esprit « (qu’) Ensemble, nous voyons un monde où les gens se rassemblent et passent à l'action pour apporter un changement durabledans le monde, dans leur communauté et en eux-mêmes ».

Ensemble, gardons notre cap et… connectons le monde !

 

Avec toute mon amitié,